Je préviens tout de suite, ce post est dans ses grandes lignes un resucé éhonté d'un autre que j'avais écrit le 22 mars dernier, plus ou moins au coeur de cette époque où l'expression "les internets" faisait encore rire des gens (dont mes collègues). Le seul truc qui change, c'est la musique. Au cas où vous connaîtriez l'original sur le bout des doigts, vous pouvez toujours jouer au jeu des différences.
Ce que je disais, donc, c'est qu'il y a un peu plus d'un an et demi, Untold était le producteur post-dubstep préféré de tout le monde. A juste titre d'ailleurs puisque sur ses torpilles les plus excentriques (Yukon, Stop What You're Doing, Anaconda) le Londonien touchait du bout du doigt une sorte d'état de grâce formel qui dépassait très largement du cadre du tout venant des familles bass music.
Et puis après deux maxis crossover fous furieux pour R&S et Clone et l'annonce d'un projet electropop un peu foireux avec un chanteur à moumoute, le boss de Hemlock a eu la bonne idée de reprendre sa respiration et de sortir du game six mois. Dans le milieu, on appelle ça "prendre un risque". Puis il y eut le comeback, l'annonce d'une trilogie de maxis au titre censé faire plaisir aux garçons qui aiment Autechre et danser entre eux, un entrefilet dans Mixmag, un article sur le site de Fact, un autre sur The Drone sur lequel est largement basé celui que vous êtes en train de lire.
Trois mois plus tard, un deuxième volume paraît qui traîne un peu plus près encore de Detroit et de sa Final Frontier. "Caslon" est entièrement bâti sur un kick en polystyrène et une séquence de synthé à la Kenny Larkin et "Breathe" ressemble presque à de la deep house école Innervisions. C'est trop bien. Ca s'écoute en entier ci-dessous.
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