À la fin des années 70, deux phénomènes convergent : l'apparition et l'implantation dans les esprits de l'éthos DIY du punk et la mise sur le marché des premiers synthétiseurs à bas prix, comme le Wasp ou le TB-303. Mélange des genres new wave, post punk, minimal synth et cold wave, il n'en fallait pas plus pour donner éclosion à un nouveau sous-genre musical, inventé de toute pièce des décennies après : la minimal-wave.
La DJ et curator Veronica Vasicka s'est attaché à documenter, ré-éditer et sortir de l'ombre ce courant marginal et jusque récemment quasi-oublié, né alors qu'une génération de jeunes musiciens commence à s'enfermer et à bidouiller guitares, boites à rythmes et synthés sans trop se préoccuper de justesse ou d'équalisation en bricolant une pop synthétique, froide et déglinguée. Depuis 2005 et la création de son label ... Minimal Wave - qui a rétrospectivement donné son nom au genre - Vasicka s'est faite la gardienne de cette scène.
Avec un (très court) documentaire sorti ce week-end, la webradio Radio Kangol retrace le parcours et la passion de Vasicka pour cette musique et les artistes qui l'ont portée. Images d'archive, commentaires du taulier In Aeternam Vale, morceaux de Deux, Soma Holiday, Linear Movement... En 6 minutes le documentaire donne un panorama ramassé de la mouvance minimal-wave et de ceux qui ont contribué à la façonner puis à la faire (re)venir sur le devant de la scène.
Ça ne prend donc pas beaucoup de temps, ça nous apprend pas mal de choses et c'est à voir ici.
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