Depuis que le Drive de Nicolas Winding Refn est sorti, plus possible d'entendre une séquence synthétique kitscho-inquiétante passée dans un delay digital et une caisse claire surcompressée sans penser à la satanée B.O de cette satanée série B. Logiquement donc, dès la première écoute de "Night Fantasy" d'Umberto, de vieilles images d'un scorpion doré brodé sur un teddy et d'un acteur estampillé Disney reconverti en idole des jeunes nous reviennent en tête comme autant de réminiscences de 2011.
Question: Umberto s'engouffre-t-il dans la brèche post-Drive parce qu'il a commencé à épargner pour son assurance-vie ou, plus simplement, parce qu'il était sur le créneau de la musique nocturno-californienne pour thrillers bien avant que les sonorités du genre ne se trouvent grillées par tous les pubards de la planète? Le palmarès du garçon et sa présence au catalogue Not Not Fun nous poussent à retenir la deuxième option. Il faut dire que Matt Hill a oeuvré dans les rangs du groupe prog Expo 70 avant de se choisir un sobriquet façon Giallo pour composer des b.o. pour films qui n'existent pas.
Le premier extrait de son nouveau Confrontations LP à sortir début février, "Night Fantasy" , reste un bon témoignage sonique d'un type qui n'a attendu personne pour collectionner les films de William Friedkin et les synthétiseurs. A écouter au volant d'une Chevrolet Malibu de 73... Non je déconne.
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