Dans le grand maelström du revival psyché, les Black Angels font incontestablement office de porte-étendard.
Depuis leur renversant “Passover”, en 2006, les Texans n’ont pas démérité et ont su porter la bonne parole saturée à travers le monde.
Aujourd’hui – enfin, dans une grosse dizaine de jours – ils reviennent à la charge avec un troisième album, baptisé “Phosphene Dream”.
Autant vous le dire tout de suite, il n’est pas prêt de quitter l’auguste et difficile platine de The Drone.
On est des sales gosses de mauvaise foi, mais quand on ramasse ce genre de claque en travers de la face, difficile de faire la fine bouche.
Ainsi donc, les Black Angels y sont arrivés. Ils ont gardé le meilleur de ces groupes qui les obsèdent depuis tant de temps – pour la faire courte, on n’en citera que deux : le Velvet et les 13th Floor Elevators – et l’ont emmené vers 2010 à grands coups de pompe dans le train.
On vous épargnera le grand déballage d’adjectifs habituels – “frais”, “frondeur”, “nerveux”, “long en bouche”, etc -, auquel on préfèrera une ferme incitation à vous jeter littéralement sur “Phosphene Dream” dès le 14 septembre, date officielle de sa sortie.
Tant qu’on y est, petit conseil à l’intention de tous les groupes qui s’usent les doigts et les oreilles sur des riffs saturés de réverb dans une quête effrénée du son psyché idéal : vas falloir se sortir les doigts les enfants, parce qu’il y a une bande de Texans qui a pris deux-trois tours d’avance.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.