Deuxième sortie et premier virage à 180° pour le tout jeune label de Quentin Vandewalle après les tapes tech violentes et stupéfiantes de Iueke.
Cette première oeuvrette d'Antoine Kogut, dont on ne sait rien mais dont on s'imagine sans efforts les rayonnages infinis de vinyles au milieu du salon, n'a effectivement rien à voir avec la techno euro crado du début des 90s et tout à voir avec une pile d'autres trucs cool au code génétique 100% europe continentale, voire franco-français-franchouillard.
Le communiqué de presse cite direct Air et le Baron Estardy, grand manitou du Son Français magique des années 70, et c'est vrai qu'on pense très fort à lui sur le cut éponyme du maxi, sorte de rêve euro disco aérien boosté par un riff de piano italo house qui fait dangereusement pencher l'ambiance vers la house gospel us du milieu des 90s. Le reste est tout aussi chouette mais un poil plus balisé underground zicos 70s, entre ambient pour string machines et guitares à la François de Roubaix ("Surface of Revolution") et néo library exotica adorable à la Roger Roger & Nino Nardini ("Sphere of Cylinder") sans jamais tomber dans le clonage vintage concon. C'est super, quoi!
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