Si vous êtes un peu sortis ces derniers temps, vous avez peut-être eu la chance d’entendre un DJ bien avisé passer cette bombe atmosphérique, ou bien ce hit en attente de validation planétaire. Si vous êtes sortis à Paris, il y a d’autant plus de chances que vous ayez vu un des membres du collectif en live ou DJ set. Aussi, il est possible que vous vous soyez rendus volontairement à une de leurs soirées, qui se déroulaient souvent au Malibv. Car c’est du Malibv qu’il est question ici, mais venons en d’abord aux faits.
Le but est bien sûr de parler de musique mais il est difficile de ne pas évoquer Paris quand on parle de D.Ko. On ne sait pas encore bien ce qu’il se passe ici, mais si on peut parler de « renouveau » et de « scène française », ils sont parmi les coupables. Le collectif/label sort une house décomplexée, qui mâche intelligemment ses racines (Chicago, Londres, Détroit, on y entend Mr G. ou OB Ignitt)) et n’en reste pas moins fraîche à l'oreille.
A l’instar de cette vague de collectifs (on ne citera que La Mamie’s, de qui ils sont proches), et parce que l’on est jamais si bien servis que par soi même, ils se sont illustrés en organisant leur propres teufs, et ont trouvé un toit confortable dans la cave du Malibv - le club qui a donné son nom à cette mini-compilation de titres composés en partie par les DJ invités lors de ces nuits, qu’on imagine commencer ou finir tardivement finir dans le home studio d’un membre du collectif.
Le résultat est là et on vous le propose en écoute. Une compilation toute chauvine qui honore son QG, et sa ville dès le premier titre – « ZZ Paname » de Mézigue, une rengaine au flanger qui remporte le prix du dancefloor sur la galette. Pour le reste, et certainement parce que ça a été écrit à plusieurs mains, on doit dire qu’on trouve ça un peu plus mature, plus complexe que nombres de maxis compilatoires du genre. Cela sonne surtout moins studio, plus « vivant ». Peut-être est-ce du au récent projet commun (le Secret Value Orchestra, all stars live band du label), ou au concept même du maxi, et un nombre de prises forcément limité.
Cela fait un moment que la galette est annoncée, et le club a même eu le temps de fermer entre temps. Elle sort finalement cette semaine et son arrivée chez les disquaires coïncide finalement avec la réouverture du bouclard. Heureux hasard du calendrier, belle histoire, joli macaron, bon EP : elle va pas faire long feu chez les disquaires cette galette.
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