Oh l'étrange bouzin que voilà. Poussé par Numbers, l'autre label star de la post-bass music neo-house fluo-noire d'Angleterre qui n'est pas Night Slugs, donc (pensez: Mosca, Randomer, Deadboy, les inédits de Rustie), c'est même à la limite de l'illisible. Ce en quoi c'est tout à fait de son époque, vous me direz. Mais un cran au-delà.
Sophie 42ème du nom dans la database discogs et dont on ne sait absolument niquedouille est peut-être bien un petit malin sous capuche, peut-être bien un newbie surdoué en brouillages de pistes, peut-être une cousine aux dents un peu gâtées d'Annie. On s'en fiche, en fait. Entre le fétichisme néon fluo / "soir de derby Arsenal - Tottenham bourré à la London Pride" de Girl Unit, les patterns rythmiques hyper chelous de Jam City et les gros bonbons teen madonna-esques qui zonent en permanence dans les charts anglais, "Bipp" nous semble bien émerger d'un bain très trendy et très contemporain mais nous paume jusque dans notre sacrosainte faculté de juger. C'est-y passionnant? C'est-y affligeant? C'est-y sublime? C'est-y une immondice? Deux certitudes: c'est super bien fait, et en bout de chaîne, ça ne ressemble à rien.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.