D’habitude, la raison principale d’aimer telle ou telle musique lorsqu’on est ado est de faire chier ses parents. Ce n’est pas le cas de Seth Troxler.

Cet enfant modèle qui a grandi à Detroit et dont les parents étaient fans de house music (son beau père animait une émission de radio dédiée au genre) est littéralement tombé dans la marmite Techno quand il était petit. Si on ajoute à ça le fait que son meilleur pote au lycée s’appelait Matthew Dear, aujourd’hui signé comme lui sur Ghostly International, on voit mal comment Seth Troxler aurait pu devenir autre chose que DJ ou producteur.

Exilé à Berlin, il a écumé tout ce que la planète Techno compte de clubs et labels importants. Un parcours sans fautes et surtout une personnalité haute en couleur, loin des clichés présents dans le milieu.

Drôle, souriant et modeste: Seth Troxler est l’anti DJ Hell. Depuis sa désormais légendaire interview lors de la dernière Winter Conference à Miami, on lui parle plus de chauve-souris que de ses remixes pour Nicolas Jaar ou Fever Ray.

Et lorsqu’il s’agit de nous dire que qu’il pense de ses confrères, c’est sans aucune langue de bois (désolé, Modeselektor).

Merci, enfin un être humain derrière des machines.