Rodion le Romain donnait dans le novo italo disco et les b.o. de giallo sur le dancefloor à une époque où la plupart des indigènes européens ne savait même pas qu'on ne met pas de crème dans ses carbonara.
Son premier album sorti sur Gomma en 2007, Romantic Jet Dance, est un petit classique de feu la vague cosmic disco du milieu des années 2000, au même titre que le premier Lindstrøm, le Music Business de Francisco ou le Times Like These d'Alden Tyrell.
Pour une raison qu'on peut sans doute imputer à son emploi du temps (qui comprend également nombre de bacchanales en club, séances de studio nocturnes et tournées avec le duo Alien Alien), Edoardo Cianfanelli n'avait pourtant pas donné suite en long à ce premier album solo jusqu'à ce nouveau Generator dont il serait un mensonge de vous dire qu'on trépignait tous les jours de son arrivée dans les bacs (vous êtes pas les seuls à être des girouettes de la hype, les lecteurs) mais qui nous fait très plaisir pour son ingénierie, sa persévérance et sa simplicité.
Ouverture et nouvel extrait à nous arriver via les réseaux virtuels, le lunaire "Phobos" dit tout ce qu'il y a à savoir de ce deuxième album haut en couleurs et en formes d'énergie alternative : arpeggio badass, pads Tonnerre mécanique, petite voix finement transmutée dans le vocoder, petit solo d'Arp Soloist comme dans les pires (donc les meilleurs) disques de Chick Corea... Que du bon et du diabolique pour ceux qui savent, ou tous ceux justement qui voudraient en savoir plus sur cet Eden de funk et de débauche d'où viennent les débutantes Red Axes, La Mverte ou Timothy J. Fairplay.
Generator sort le 1er avril sur Nein Records.
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