Il y a eu une époque où le terme New Age faisait peur. Puis une époque où on l'a écrit Nu Age en espérant que ça rebuterait moins. Et puis ensuite Animal Collective est arrivé, a failli devenir Radiohead avant de se tirer une belle balle dans le pied. Entre temps (2004-2010?) il était devenu ok de mettre des vans slip on avec des feuilles de cannabis, des vestes en laine polaire et des bobs camouflages et de jouer un peu n'importe quoi en y mettant plein de reverbs, sous prétexte que c'était "trippant" (ben voyons...).
Il y a fort à parier que pendant ce temps là Mark Mc Guire, probablement high, tombait sous le charme des compils de sophrologie qui traînaient chez sa prof de yoga et décidait de commencer la musique. Avec son super groupe que fut Emeralds, il eut la brillante idée de ramener des solos de guitare harmonisées (et une certaine énergie hard fm) dans la musique ambient. Il en a fait depuis sa patte sonore, un peu comme les toms aigus du clown de Slipknot dans un autre style si vous voulez.
Après le chemin de croix typique du hipster en quête de la vérité (déménagements à Portland puis LA), notre rouquin s'est posé en solo le temps d'enregistrer puis sortir "Noctilucence" avant hier chez Dead Oceans. Le résultat sonne pile poil entre la musique que déteste 50% des gens chez The Drone et celle qu'adore les 50 autre% (ceux qui sont amateurs de cigarettes qui rigolent). Un pied chez Laraaji, un autre chez le Tangerine Dream grosse prod de Risky Business, le disque plaira aussi aux fans de Panda Bear (la boucle est bouclée). Et vous pourrez probablement aussi le passer à votre ami expat hollandais amateur de MDMA. One Love!
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