Allons y tout de go, Rupert Parkes en 2012 nous fait un peu de la peine. Notre Photek, on l’a aimé en hoodie, les dents pourries, quand il enfilait dans sa petite bicoque pourrie de la banlieue de Londres les cascades de beat les plus ahurissantes de la nation jungle. Pas trop bégueules, on l’a ensuite suivi à L.A. dans sa période “trou du cul qui roule en Lamborghini“, défoncé à la coke et au Cristal, parce qu’il faisait des morceaux de speed garage mortels avec Robert Owens.
Et puis le temps a passé, les rockers à mèche ont tout cassé et l’Anglais s’est trouvé obligé de ghost produire pour Nine Inch Nails ou Hollywood pour payer ses burgers… Jusqu’à ce jour funeste de 2009 où il a annoncé, via twitter, qu’il s’était mis au dubstep. Deux maxis tout pourris ont suivi, on l’a enterré illico, mais apparemment on avait rien compris. Ignorance crasse ou hallucination collective, la vox interneti a mis le pouce vers le haut et Parkes, qui a l’air vachement plus en forme qu’avant (c’est déjà ça), a signé avec K7! pour un DJ Kicks dont on capte de moins en moins la direction artistique.
Premier extrait, l’inédit qu’il signe avec l’inconnu Kuru est une sorte de suppositoire post dubstep générique, qui semble avoir été fabriqué à partir de bouts de Scuba, Pinch et Bok Bok. Pas désagréable, donc, mais de la part du type qui a fait Ni Ten Ichi Ryu, ça fait mal aux fesses. Vous pouvez vous foutre de la gueule de Goldie, mais il a au moins la décence d’être resté bloqué en 1995, lui.
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