Gene Hunt "Ow (Drum Beat)" (L.A. Club Ressource)
Tout simplement le seul morceau dont on acceptera de préconiser l'écoute avec le hashtag "Halloween" sur les réseaux sociaux pour le week-end de bamboulas lamentables (vous êtes plutôt "Thriller" ou Ray Parker Jr.? ) qui commence.
D. Tiffany "Orange Crush (Plush Managements Mix)" (Pacific Rhythm)
La house contemporaine n'en finit plus de grandir du grâce au bon air du Pacifique, à la moitié la moins indigne de l'humanité et aux Canadiens. Prends ça, DD Eisenhower.
Lutto Lento "Casino" (Oficyna Transatlantyk)
Your Planet is Next "Hard Letters of Remorse" (Lost Dogs Entertainment)
Double retour gagnant pour ce maxi : celui du producteur de casio house marécageuse suédois Your Planet is Next dont on apprécie beaucoup les cassettes quand bien même on oublie systématiquement son blaze dans les 5 minutes qui suivent après les avoir écouté (blâmez l'époque, notre génération ou ce que vous voulez), et celui de Lost Dogs Entertainement, jeune et fière structure rennaise dont on ne serait pas mécontent que le patron ait un peu plus de liquidités sur le compte courant et de temps libre à lui consacrer pour nous abreuver un peu plus souvent des trouvailles merveilleusement dégénérée dont il a le secret.
Royce Wood Junior "Midnight (Special Request Remix)" (37 Adventures)
Il fallait donc un remix en loucedé d'un chanteur neo soul en carton pour que Paul Woolford ramène son Special Request dans le giron du hardcore hanté. Son remix du "Midnight" de RWJ - dont on n'a même pas pris le temps d'écouter la version originale - est son morceau le plus cohérent et le plus inspiré depuis "Broken Dreams", sur son Hardcore EP.
rRoxymore "DFF" (Macro)
Pour deux "r" ? Pourquoi "DFF" ? Pourquoi un accordéon? Pourquoi c'est bien ? Pourquoi ?
Anthony Naples "Bonobo" (Proibito)
Sabrina Malheiros "Opara (Ashley Beedle's Afrikanz on Mars Vocal Mix)" (Far Out Recordings)
Voilà bientôt 37 ans que l'auteur de ces lignes se bat contre une sévère schizophrénie : le matin, il écoute Messiaen en épluchant les pages du forum We Are The Music Makers à la recherche d'infos fraîches sur Bochum Welt, D'Arcangelo ou Phoenecia ; l'après-midi, il enfile un pantacourt et son coeur ne bat plus que pour Chick Corea, la house avec du piano, les classiques de la bossa repris par Sakamoto. Pour sa femme et ses proches, c'est un enfer de tous les jours. Si vous connaissez une substance en vente libre qui pourrait s'avérer efficace ou le nom d'un spécialiste qui pourrait aider, merci de faire suivre à la rédaction, qui fera suivre.
Junior Fairplay "Omens of Awareness" (Crimes of the Future)
De manière volontaire ou involontaire, tous les morceaux jungle avec amen et mélodie en majeur font référence à "Re-Open Your Mind 95", la merveille extasiée (pardon, ecstasiée) qui ouvre le premier et unique album du trio culte Foul Play paru sur Moving Shadow en 1995. Dans le cas précis de cet avant-goût du prochain maxi breakbeat de Timothy J. Fairplay, il semble même que ce soit réfléchi et délibéré.
Abdulla Rashim "Crossing Qalandiya" (Northern Electronics)
Seb Wildblood "Submarine (Project Pablo Remix)" (Church)
On l'a tous vécue, cette soirée à l'hôtel en solitaire avec un laptop minuscule et deux films sur le disque dur, un des trois Profils paysans de Depardon et un divx de très mauvaise qualité d'Equilibrium de Kurt Wimmer, cette resucée immonde de Matrix avec Sean Bean dont le seul accomplissement aux yeux des amateurs de direct-to-dvd d'action est d'avoir inventé le "gun-kata". Et on a tous fini par regarder Equilibrium. Eh ben pour ce truc de deep house canadienne à saxo lo-fi trop chic et trop lo-fi pour être honnête, c'est un peu pareil. On sait sait très bien qu'on ferait mieux d'écouter encore une fois le nouveau Wolf Eyes. Mais malheureusement pour le salut de notre âme, il y a de grandes chances qu'on ne le fasse pas.
Shinichi Atobe "The Red Line" (DDS)
Dans la série "on dansait mieux avant", cette belle réédition de ce beau classique Chain Reaction sur DDS se pose pas mal là. Enfin on dit "danser" mais "The Red Line" semble surtout avoir été fabriqué par Shinichi Atobe pour accompagner ses chagrins d'amour et ses balades solitaires sur la plage de Shichirigahama à Kamakura.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.