Je ne sais plus sur le mur fabebook de quel vieil électronicien aigri j'ai lu la phrase "Another day, another 5000 dubstep producers". Le gamin TJ Hertz bosse en tout cas très dur pour sortir du lot.
En quatre maxis, cet Anglais exilé à Berlin s'est taillé une réputation de vrai petit virtuose. Empreint de classicisme deep techno mais boosté par des architectures formelles fleuries comme celles de la grande époque electronica, son dubstep très technique qu'il décrit lui-même avec moults malice et mots barbares ( "a convoluted mess of elektrology and teknology, 3-step, bass-core, post windmill, proto-minimal wankstep, gondola, shithouse, acid wonk, no more, no less") fait très plaisir aux nerds et aux puristes.
Plus connu comme producteur que comme disc-jockey (en mode clubbing, on l'imagine volontiers posté dans un coin avec un moleskine pour prendre des notes), il vient de lâcher un mix pour Electronic Explorations plein de tracks future & funky (Joy O & Boddika, Sendai, Untold, Addison Groove...) dans lesquelles il pioche exactement les mêmes plans et les mêmes matières que ceux qu'il étale dans sa propre musique. N'en déplaise au vieil électronicien aigri sus-cité, la vie là-dedans pousse comme un plan de chiendent.
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