Brandon McCartney a beau parler de lui-même à la troisième personne, il mérite notre respect éternel au moins pour une chose: il va trop vite pour les internets.
A l'heure qu'il est, il approche probablement des 3000 morceaux enregistrés. Les gars de The Fader ne savent plus quoi écrire sur ses disque. Les gars des forums ne savent plus comment s'écharper à son sujet. Je suis sûr que la seule raison pour laquelle mes collègues n'ont jamais écrit sur lui est qu'ils avaient la flemme. Même les nerds qui triment gratos pour Wikipedia, capables d'écrire des articles entiers sur les explosions inopinées de baleines, ont tellement le tournis devant sa discographie bubonique que sa page s'arrête en 2010.
Il y a moins de deux mois, il a sorti White Flame, quatrième volume de sa série d'albums avec le mot "flame" dedans (généralement orientés vers le côté obscur de la Force), qui comptait 21 morceaux. Histoire d'équilibrer, il lâche aujourd'hui une interminable mixtape de 34 MORCEAUX plus joyeuse, plus romantique et un chouilla moins querelleuse que tout le monde a l'air de trouver bien parce qu'il rappe sur des flips Tears for Fears ou Rihanna. Comme d'habitude, il alterne les phases mortelles et les moments impénétrables de nullité. Clément Mathon vient de me dire qu'il trouvait "Breath Slow" atroce, mais il trouve ça "cool" qu'on ait au moins un post Lil B dans la database.
Personne n'a le temps de l'écouter, donc. Moi, je viens de passer deux heures, montre en main, à la téléverser sur notre serveur.
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