La jungle sombre et millénariste du label No-U-Turn Records, la musique vocale d'Arvo Pärt, le harsh noise du Dieu Merzbow et les débuts de The Human League avant l'arrivée des icônes porno soft Joanne Catherall et Susan Ann Sulley: ne cherchez pas une quelconque cohérence dans cette liste mais réjouissez-vous sans ambages, ils font les quatre points cardinaux du premier album très attendu (dans nos lattitudes au moins) du passionnant duo techno Lakker.
Plus idiosyncratiques et biscornus que jamais, les Irlandais Arad et Eomac ont amassé "enregistrements environnementaux de tunnels d'autoroutes japonais", cloches d'églises, choeur féminin de Dublin et chants de gorge inuit pour faire de Tundra la grande oeuvre poétique et irréelle qu'on attendait d'eux depuis qu'ils ont commencé à (re)faire chauffer la marmite à rêves non-euclidiens avec les magnifiques Deathmask EP et Mountain Divide et le moins qu'on puisse écrire après l'avoir écouté quelques fois, c'est "mission accomplie, les amis zarbis".
Avec sa music box goblin-esque et ses coups de butoir à contretemps, le flippant "Oktavist" en écoute ci-dessous notamment nous ballade au-delà des territoires les plus étranges de l'IDM et de la techno d'asticots et malgré les bourrasques de vent, l'air humide et la pluie glacée, on trouve les paysages beaux à tomber. Notez bien: Tundra sort le 11 mai et ça sera bien.
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