Tout donne envie ici: le nom du groupe ("branlette en mode guerilla" si vous êtes anglais, "pile ou face guerrier" si vous êtes américain), le label (l'excellent NNA Tapes du Vermont), le nom de l'album ("Gay Disco") et la manie étrange du guitariste à tomber le calebute (la photo de presse collée ci-contre parle d'elle-même).
Valeur montante de la scène weird rock de Boston (sans doute celle qui zone autour du super disquaire Weirdo Records), ce quintet qui a déjà sorti un disque sur le Tzadik de John Zorn fait du boucan zeuhlesque comme si Skin Graft était encore le label le plus cool du monde et on avoue que ça nous fait chaud au coeur parce qu'on en entend plus si souvent.
Quelque part entre les omnipotents Talking Heads pour le groove, Melt-Banana pour les couinements de hamster de la chanteuse Kassie Carlson et Arab on Radar pour les guitares jouées à la perceuse électrique, "Pink Elephant" dose surtout le funk et le chaos avec une verve et une brutalité qui donnent envie rien de moins que d'envoyer valdinguer le clavier de l'ordinateur. Secret jusqu'ici bien gardé de l'underground bostonien, Guerilla Toss pourrait bien commencer à faire parler hors des frontières du Massachusetts dès le 10 décembre prochain, date de sortie de Gay Disco. Ici, on mise tout sur le guitariste exhibo.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.