Pour tout vous dire, on ne s'était pas vraiment penchés sur le cas Greg Beato avant ce Who's The Licho In Charge Ovaa Here. Une absence imputable à l'abondance - au point de ne plus toujours savoir à quel saint se vouer - des sorties L.I.E.S., Opal Tapes et consorts cette année. Mais imputable aussi à la musique de l'Américain qui nous semblait un peu trop caractéristique de la tambouille techno crasse / jacking house / acid que nous proposent tout ses camarades des labels pré-cités pour qu'on la remarque. Alors qu'est-ce qui a changé ?
On ne va pas faire de mystère, rien n'a vraiment changé, en fait. Il ne faut pas s'attendre à un revirement majeur, non, le Miamian continue à pervertir les sols de danse et à produire ses textures souillées d'acid house clairement influencées par la scène de Detroit des 90's - on ne serait pas surprit qu'il ait été biberonné à UR ou Robert Hood. Mais, il met un tel coeur à l'ouvrage, maîtrise tellement bien son sujet qu'il est difficile de ne pas être séduit par sa vilaine popote. Alors, à savoir si l'on continuera de s'emballer sur le genre de "tube" du genre de "Dreamin" dans quelques jours ou si c'est simplement passager. Il nous tarde de le savoir et d'en entendre plus.
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