Voici un album tout frais dont on risque de beaucoup parler aux States.
En quelques années, Girl Talk est devenu un vrai symbole. Bricoleur, adepte du sample intempestif, il s’est construit une identité musicale autour d’un concept simple: créer des morceaux uniquement à partir de bouts de sons piqués à droite à gauche sur ses disques préférés du moment. Rien de nouveau, pour certains, qui nous diront que DJ Shadow et bien d’autres en ont fait leur marque de fabrique depuis longtemps.
Sauf qu’aucun de ces samples n’est “clearé” – et donc payé -, et que les albums de Girl Talk sont à télécharger librement. Scandale pour les maisons de disques, qui y voient une injure faite aux lois sur le copyright.
Une accusation rejetée par Girl Talk, ardent défenseur de la licence Creative Commons, qui revendique son droit au “fair use“, une exception américaine au copyright, notamment utilisée dans le domaine de l’éducation (les enseignants peuvent faire des copies d’oeuvres sans autorisation, si elles ont un but pédagogique).
Bon, le débat est en cours Outre-Atlantique, on ne s’en mêlera pas, et on se contentera de vous aiguiller vers ce qui fait l’essentiel des travaux de cet artiste pour le moins controversé, à savoir la musique qui sort de ses collages illégaux.
Pour en avoir un aperçu, nous vous proposons l’intégrale d’All Day, tout dernier album de Girl Talk – le quatrième, pour être précis -, par ailleurs téléchargeable dans son intégralité ici.
D’ordinaire, le bonhomme compilait l’ensemble de ses disques en un seul titre. Pour une fois – pour “le confort de l’auditeur” -, il a choisi d’en proposer une version aux pistes séparées. Il insiste cependant sur le fait qu’il soit nécessaire de l’écouter d’une traite.
On ne viendra pas vous taper sur les doigts si vous ne faites que picorer.
Enjoy.
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