A 33 ans, Fairmont aka Jake Fairley peut se targuer, si ce n’est d’avoir ravivé la flamme Trance qui brûle dans le coeur des technoïdes en baggies noirs à frange et piercing fluo, au moins d’avoir débarrassé le genre des parasites Goa et Progressive.
Véritable catalyseur d’une techno dopée à l’émotion et aux mélodies, le label Border Community fondé par le doux rêveur anglais James Holden redore ainsi le blason Trance, depuis sa création en 2003, aux côtés de producteurs comme Nathan Fake, The MFA, Luke Abbott, et… Fairmont!
Originaire de Toronto (qui doit-on le rappeler, n’est qu’à quelques heures de voiture de Detroit), rien ne prédestinait pourtant cet ancien étudiant en audiovisuel à lorgner de ce côté de l’Atlantique. Entouré dans sa prime jeunesse par une scène musicale qui penche largement vers le rock indé, c’est d’abord l’utilisation des synthé dans la B.O. de Twin Peaks, puis les premières sorties de Warp (Autechre, B12, Aphex Twin…) qui attirent son attention. Repéré par une star locale de la techno, Jeremy Caufield, il franchit l’Atlantique avec un premier album electronica, “Paper Stars“, signé sur un label de Cologne, touche à la minimale berlinoise avec son album “Crisis”, et rejoint enfin en 2005 l’écurie anglaise Border Commnunity avec son morceau Gazebo (en écoute ci-dessous), se hissant en tête de file de cette nouvelle techno psyché initiée par Nathan Fake quelques années plus tôt.
Le dernier coup d’éclat en date et qui vient allonger un CV déjà bien chargé, c’est son “Coloured In Memory”, signé bien sûr par la maison anglaise en 2007, et dont nous avons essayé de laisser trainer quelques morceaux en longueur dans ce sujet.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.