Adoubés en quelques blips et une poignée de maxis par des aînés post-punk vraiment très glorieux (Chris Carter, homme derrière les machines de Throbbing Gristle et Mark Stewart, héros subversif du Pop Group), les trois membres de Factory Floor reviennent avec Fall Back. C'est leur deuxième single sur DFA, et le trio londonien y pratique toujours l'épuration mélodique de masse.
Batterie plus métronomique qu'une drum machine, deux notes de synthétiseur répétées à l'infini et la voix de Nik Void en guise de textures angoissantes: la recette de Factory Floor est rôdée comme une chaîne de montage. Et ça tombe bien, parce que leur musique, sorte de pré-techno primitive aux relents de Liaisons Dangereuses, évoque un eden post-industriel anglais qui n'aurait jamais connu les raves parties, la drum'n'bass et les hoodies fluo. Pourquoi pas.
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