“Finitude et homéomorphisme dans la synthèse rave postulatoire“: non, ceci n’est pas le titre d’un nouvel article de Quentin Meillassoux pour la revue trimestrielle du CIEPFC, mais le sous-titre de Wormhole Shubz, le nouveau gros morceau des extreme computer musicians espagnolo-écossais EVOL (rien à voir avec Sonic Youth, hein).
Comme d’hab’, on ne capte pas vraiment où ils veulent en venir, mais comme à chaque fois, ils nous font aussi pas mal rigoler (les amateurs se rappellent peut être d’un improbable passage Cucaracha dans leur mortel Magia Potagia de 2005):
“Wormhole Shubz constitue un nouveau pas en avant dans la recherche/la frénésie audio que Stephen Sharp et Roc Jiménez de Cisneros appellent la Rave Synthesis – une deconstruction des icônes de la rave culture à travers diverses stratégies compositionnelles“.
Cette fois-ci, les deux geeks ont eu l’idée cheloue de limiter leur matière sonore à un seul son emblématique d’une série de synthés légendaires, le preset “What the?” des Juno Alpha de Roland aussi bien connu chez les gobeurs du vendredi soir sous le nom de “Hoover Sound“. Fatalement, ils en extirpent un enfer sonore bien pire et bien plus intense que les pires moments des 456 volumes des compilations Thunderdome.
Ah oui, notez au passage que selon Urban Dictionary, ”Shubz” est un mot-valise qui compacte “shit” et “tub” et qui signifie “caca accidentel dans la baignoire“.
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