Empereur, c'est un groupe belge un peu secret "qui voue son existence à vomir sa hargne sur fond de désespoir post-punk". Voilà ce que l'on peut lire dans leur dossier de presse ouvert lundi matin à la première heure. Comme on vient tout juste de dégobiller les gin-to du weekend, on a du mal à s'en faire une joie. L'appel du devoir de chroniqueur oblige, on dézippe quand même le fichier entre deux cachetons d'aspirine, on monte le volume du casque au maximum (il faut soigner le mal par le mal) et on envoie le machin. Vlan, on se prend dans la tronche une cavalcade héroïco-gothique pleine de basses synthétiques en surpoids et de snares briseuses de nuque. Il y a du Andrew Eldritch et du Robert Smith là-dedans, et putain, ca fait du bien. Les veines frontales et le player soundcloud en surchauffe, on tente vainement de lancer un pogo au bureau. Les collègues, bien trop occupés à écrire sur de l'ambient de gonzesse, nous envoient bouler. Pas grave, Empereur sera notre petit plaisir solitaire. Ca s'écoute en avant-première juste en-dessous, et ça sort en 45T chez Le Turc Mecanique ce 13 février.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.