Figurez-vous que j'ai déjà reçu plusieurs mails de plusieurs amis ou connaissances qui s'indignaient avec véhémence du fait que je puisse aimer cette "merde post dubstep atroce" et me demandaient explicitement si je n'étais pas en train de perdre mon sens critique.
Comme je l'écoute en moyenne une fois par jour depuis deux semaines avec beaucoup, beaucoup de bonheur, j'en suis arrivé à douter de moi-même encore plus que du monde qui m'entoure. Tiens, je réécoute le morceau-titre du disque en ce moment même, et j'en ai des frissons partout. Je ne trouve pas que ça soit "post" quoi que ce soit. Je me dis que j'aimerais bien entendre "Madness" ou "Why U Do" dans les supermarchés. Je trouve que ce mélange de nu jazz pupute, de grosses nappes de synthés bien velues et de petits beats garage tranquilles est idéal. Si je travaillais pour un gros magazine culturel ou un féminin, je crois même que j'irais jusqu'à écrire une sentence du genre "le meilleur disque pop à avoir émergé de l'underground bass music londonien depuis une éternité".
Mais ici, on est sur les internets. Ca rigole pas, les internets.
Si ce court relais d'information doit faire office de coming-out, je préviens que je nierai tout en bloc. Tous ceux qui prétendront que ce disque n'est bon qu'à servir de musique d'ambiance au What's Up Bar de Bastille ou au Chao Ba de Pigalle en 1997 auront raison.
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