Si au Lycée, mon prof de math m’avait dit qu’il jouait dans un groupe de rock, j’aurais surement pas parié un kopek dessus. Originaire d’un petit bled d’Ontario, à 70 Km au sud de Toronto, Daniel Victor Snaith est pourtant cet homme. Fils d’un couple de chercheurs, il est aujourd’hui Docteur en mathématique, avec sa thèse sur les Formes Modulaires de Siegel convergentes (le pdf ici pour ceux qui ont du mal à dormir).
En lisant quelques papiers et interviews sur le net, je me suis rendu compte que beaucoup s’y sont cassés les dents: non, Daniel Snaith ne compose pas sa musique avec des algorithmes. Le seul parallèle entre son parcours universitaire et sa musique, c’est peut-être la rigueur que ce boulimique de connaissance déploie dans tout ce qu’il touche. Daniel grandit entre Toronto et Detroit. A la fin des 90′s, il découvre la techno avec la deuxième génération de producteurs de Motor City, et commence à mettre le nez dans l’histoire de la musique progressive. Du krautrock en Allemagne, au prog français (Heldon, Lard Free, Hydravion), il dévore le chapitre musique-au-mètre des 70′s avant de pondre en 2007 Andorra, qui lui vaut le prix Polaris (les Victoires de la Musique canadienne, sans Bénabar et sans Michel Drucker ) et un joli chèque.
Pour ce qui nous concerne, nous l’avons rencontré sur la tournée de son nouvel album, Swim. Un nom qu’il tire de son nouveau hobby, la piscine… Alors je le dis dès maintenant, cette année à Singapour en natation, Caribou médaille d’or!
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