Tiens, encore un disque débile sorti chez Cómeme.
Débile dans le sens "taper sur une casserolle avec une cuillère en bois ou souffler dans le goulot d'une bouteille de bière". Je n'ai pas toutes les infos concernant les techniques de production de Barnt mais on ne doit pas être très loin de ça.
De retour aux affaires après son formidable Geffen fait de flon-flon et de pouet pouet, le producteur de Cologne applique une nouvelle fois sa formule sur ce 4 titres obsedé par les percussions. Une obsession, que dis-je, une exception culturelle allemande démarrée au début des 70's par un percussioniste dont le fantôme hante chaque track de ce maxi : Klaus Dinger, le papa du concept "Ton batteur est un esclave aux bras bioniques" au sein de Kraftwerk, Neu! ou La Dusseldorf (notez ici la similarité avec l'oeuvre de Barnt).
Et si la contribution indirecte de Dinger et ses camarades sur la musique electronique est acquise pour tout le monde comme une évidence, il semblerait que son incarnation la plus fidèle est aujourd'hui à noter du coté de Barnt, à la fois dans les petits papiers de Kompakt, Mule Musiq et Cómeme, fondateur du label / groupe / club de collectionneur de raretés Magazine et sociétaire du collectif Cologne Tape aux cotés de The Field.
Barnt a pondu avec Ariola un EP d'autiste, porté par des mélodies jouées sur 2 touches, avec la poésie du tambour d'une machine à laver. En gros ça veut dire que c'est très bien.
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