Une corne de brume qui sonne dans le firmament, une grosse brute qui tape sur une enclume, un pied de colosse qui fait trembler les femmes et les enfants... Deux solutions, soit on est chez Ancient Methods, soit on vient de passer le seuil du Valhalla. Dans les deux cas, on a un peu les chocottes de ce qui pourrait nous arriver une fois la nuit tombée (les loups et les bébés dragons rôdent tout près), mais on se sent aussi étrangement bien dans cette fange de drones et de boucan dont on sait Dieu Merci qu'aucune tempête de hype ne pourrait la faire dévier de sa trajectoire.
Auréolé d'un marteau piqueur de circonstances, la septième référence estampillée Ancient Methods Records tient aussi de semi-retrouvailles puisque sans compter une Sixième méthode bourrinée à six mains avec Regis, on n'avait pas reçu de transmission d'Ancient Methods depuis 2010, quand le projet était encore l'oeuvre concertée de Michael Wollenhaupt et Conrad Protzmann (raboulez donc le goudron et les plumes si je me trompe dans la chronologie). Sans se soucier une seconde des myriades de jeunes loups engouffrés dans la brèche, Michael Wollenhaupt reprend la construction de la Machine exactement là où il l'avait laissée avec la Fifth Method: la guerre sur Terre en préambule, le coeur qui bat en pièce de resistance et l'adieu aux armes avant de retourner dans la tombe.
Pour la référence en loucedé au Septieme Sceau de Bergman, a priori point d'énigme numérologique mais l'occasion (la septième référence du label, donc) faisait sans doute suffisamment le larron pour que Wollenhaupt file la référence jusque dans le titre des parties de son double dyptique, qui tournent tous autour des chevaliers, des Croisades et des Echecs. Pour la huitième, ça devrait donc tronçonner sévère en hommage à l'inoubliable performance de Pascal "Georges" Duquenne dans le Huitième Jour.
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