Aucune information n'a vraiment filtré sur Demen. Une vague photo, un pseudo piqué dans "La Reine des Neiges" et une signature tout de même chez Kranky, l'appréciation de la musique de la musicienne suédoise, Irma Orm donc, ne sera déterminée, une fois n'est pas coutume, par aucun concept ou storytelling aussi bancale qu'un jeu de Djenga monté par un enfant de 2 ans. 


Ce disque, Nektyr, sorti en catimini il y a une dizaine de jours, est une très belle offrande faite aux amateurs d'ambient synthétique n'ayant pas peur de se frotter aux ambiances doom (et dieu sait qu'il y en a). Décalque funéraire de la musique de Grouper, sortie également par le label de Chicago, l'oeuvre de la suédoise assume une certaine dramaturgie et rappelle en cela un autre amateur du "vivons cachés, vivons heureux" : Burial. On y croise les mêmes climats new age, l'influence dubstep en moins, les atmosphères piquées chez Dead Can Dance et les vocalises chez Liz Frazer en plus.


Nektyr est sorti chez Kranky le 19 mai.

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